Gilles Gorriti, fervent disciple (ou adepte) du mouvement Moderniste français, est né à Paris en 1939.

Fils  de l’artiste de renom Paul Aizpiri, Gorriti grandit en observant et en apprenant beaucoup de son père. Mais c’est vraiment en 1955 qu’il entama sa formation académique au sein de l’Atelier de la Grande Chaumière, pour poursuivre ensuite  à l’Académie Julian à Paris.

À tout juste dix-sept an,  Gorriti organise sa première exposition solo  à la Galerie Morval. L’année suivante, en 1958,  il devient un membre à part entière du Salon d’Automne où il continuera à exposer tout au long de sa carrière.

En 1962, il est invité à exposer au Salon de la Jeune Peinture. Plus tard cette même année, en réponse à son succès grandissant, la ville de Paris décida d’ajouter l’un de ses tableaux à leur influente collection. C’est en 1965 que son travail apparaitra lors de la Quatrième Exposition Internationale d’Art Figuratif du Japon.

Passionné de peinture, Gorriti l’est également de musique. Fervent amateur de Flamenco et de musique classique, il travaille en musique dans son atelier Parisien. Il est également un guitariste et un pianiste accompli, convaincu que musique et peinture sont intrinsèquement liés. Il est persuadé que la corrélation des ces deux éléments l’aide dans le développement de son processus créatif. On retrouve leurs influences respectives dans ses peintures.

Pour Gorriti, la couleur est de la plus haute importance, bien plus que le sujet lui même.  En tant que virtuose de la couleur, il excelle dans l’art d’utiliser toutes les nuances da sa palette. Il attire l’attention par la création d’harmonie de couleurs à la fois subtiles et dégagés.

« Cette interaction saisissante des couleurs est représentée de manière significative et crée un contraste éblouissant avec le thème généralement paisible de son œuvre ». Ces derniers travaux mettent en exergue le coloriste de génie qu’il est mais aussi sa parfaite maîtrise de la matière.