Naissance : 29/10/1929, Saumur, Maine-et-Loire
André Brasilier entre à l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts à l’âge de vingt ans. Le jeune artiste obtient plusieurs distinctions, comme le Prix Florence Blumenthal en 1952, mais surtout le premier Grand Prix de Rome l’année suivante, ce qui le pousse à voyager et à s’installer à la Villa Médicis pour quatre ans. Il organise sa première exposition sur le thème de la musique, à Paris, à la galerie Drouot.
L’œuvre d’André Brasilier se développe tout au long de ses voyages autour de ses différentes maisons ou différents ateliers. Il s’intéresse principalement aux paysages et à leurs changements saisonniers. Sa femme est naturellement au coeur de son art, tout comme la musique et les animaux.
Paul Gauguin est le « père spirituel » d’André Brasilier.
André Brasilier utilise, selon le thème de sa peinture, divers tons de couleurs. Ocre, blanc et noir se destinent aux œuvres musicales, les aplats bleus, verts et noirs sont réservés à la femme du peintre. Les verts et les bleus colorent quant à eux les animaux, notamment les chevaux.
Selon Brasilier, le mot « composition » est vital pour que le tableau « tienne ».
André Brasilier, un artiste qui a la cote !
Si l’on se penche sur les derniers résultats, toutes les estimations ont été dépassées : le Bocage, huile sur toile de 150 x 150 cm estimée entre 20.000 et 32.000 euros a été adjugée 58.000 euros. Mais cet exemple n’est évidemment pas isolé, puisque “Camargue” estimée dans la même fourchette a été vendue plus de 85.000 euros.
André Brasilier est un artiste qui plaît et s’exporte à travers le monde, tant aux Etats-Unis, qu’à Paris, en passant par l’Asie.
A quelques rares exceptions près, toutes ses oeuvres sont vendues. Les collectionneurs sont en effet particulièrement friands de sa peinture.
André Brasilier, whose parents were also painters, was born in 1929 in Saumur, France. From an early age, he showed natural inclination for painting and he entered the Ecole des Beaux-Arts at the age of 20.
In 1953, aged only 23, Brasilier won the Premier Grand Prix de Rome of painting. He had his first retrospective of 100 artworks from 1950-1980 at the Château de Chenonceau in 1980 and a Retrospective exhibition at the Musée Picasso-Château Grimaldi in Antibes (French Riviera) in 1988.
Over the years he held numerous exhibitions all over the world: France,Germny, Japan, Switzerland, Canada, United States, Russia, The Netherland, Korea, Hong Kong… Notably, he was honoured by a retrospective exhibition of his work at Russia’s renowned Hermitage Museum in Saint-Pétersbourg in 2005 and at the Museum Haus Ludwig für kunstausstellungen in Germany in 2007.
Barislier’s works often feature themes and motifs of horses, nature, music and women. Set against the most simplistic and romantic backgrounds, he transports us easily into surreal landscapes, which lighten the soul with dreamy infusions of figures set in simplicity of colours, shape and form. In an intimate communion with nature, he draws his inspiration from its language, sounds and colours, thus revealing the natural beauty of our surroundings.
Although Brasilier bases his painting on reality, he is not a realistic painter, as once explained by Bernard de Montgolfier: “One could say that Brasilier has a very personal way of being non-figurative within figuration”. Indeed, he strives to make the invisible visible again, opening the viewers’ eyes upon the non-obvious, in a relentless quest for intimate and cohesive humanism.
Brasilier’s exhibition in London includes his most notable themes, illustrating his love for nature, music, the human and life in general.