Paul  Aïzpiri naît le 14 mai 1919 à Paris, décédé le 22 janvier  2016

Sa mère est d’origine italienne et son père un jeune basque qui rêve de devenir sculpteur.
Mais, devant faire vivre sa famille, il se résigne à abandonner ses rêves artistiques et devient antiquaire.

Conscient du caractère précaire de l’artiste, il fera l’école Boulle (section restauration) au jeune Paul qui très tôt exprimera ses velléités artistiques.

Après Boulle, il enchaîne d’ailleurs avec les Beaux Arts. Mais en 1939, il s’engage dans l’armée et part sur le Front où il est fait prisonnier.

Il s’échappe, regagne Paris puis part avec sa femme se réfugier, en zone libre, à Périgueux. En 1942, après le franchissement allemand de la ligne de démarcation, il regagne Paris, seul, où il tente comme il peut de subvenir aux besoins de sa famille (sa femme et ses deux enfants). Il ne peint alors que le dimanche. Mis malgré cela, en pleine occupation allemande, il fait sa première exposition à Paris, Galerie Parvillée.

A la fin de la guerre, il expose lors du Salon d’Automne, puis rejoint les « peintre Témoins de leur Temps ».

Primé, reconnu, les grands Musées internationaux acquièrent ses toiles.Dès le début des années cinquante, il est invité dans les plus grandes expositions internationales (biennale de Venise, notamment) aux côtés de Buffet ou encore Rebeyrolle.